Lors de mes visites à Fresnes, il m’arrive régulièrement de rencontrer des personnes pédophiles, des « pointeurs » comme on dit là-bas. Forcément : je rencontre les plus isolés et, eux, ils refusent carrément de sortir de leur cellule, d’aller « en promenade », question de sécurité … ne pas être tabassés, violentés par les autres détenus. La lie du peuple carcéral, comme de la société. Autant se suicider.
Entre déni et souffrance, incompréhension, honte et désespoir, à chaque visite je les quitte avec davantage de colère contre une société qui fait de la pédophilie un tabou, et tant de victimes.
Le-mot-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Continuer la lecture




