Ah qu’elles étaient loin les Tours de la Défense, nos prouesses architecturales et technologiques !
J’ai adoré mes journées passées à N’Deugou. Tellement différent, tellement autre.
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J’ai adoré mes journées passées à N’Deugou. Tellement différent, tellement autre.
« Pas d’idée générale sur la douleur. Chaque patient fait la sienne, et le mal varie, comme la voix du chanteur, selon l’acoustique de la salle », A. Daudet, La Doulou
La douleur… la chose du monde la mieux partagée :
Marseille – aéroport Marignane. H -2 avant notre envol, je retrouve Patricia. C’est peu dire qu’elle est chargée comme un sherpa ! Deux charriots pour contenir sa valise, mais surtout trois cartons sept fois plus gros qu’elle, pleins à craquer de couvertures pour le campement de Loumpoul. Elle m’avait d’ailleurs prévenue, me commandant de venir les mains « quasiment » vides pour prendre sur mon enregistrement le risque de surpoids.
Au passant averti ou égaré sur la toile ! Si d’aventure ta curiosité te pousse à t’arrêter là, voire à franchir ce portail d’accueil, je t’invite à laisser derrière toi soucis et agitation, rumeurs et récriminations, caprices et colères, plaintes ou fureurs, a priori et a fortiori. Quitte tes bruits d’adulte laborieux qui t’empêchent de nous entendre. De nous rencontrer. Posons-nous. Faisons silence. Et saisissons au vol d’une épuisette malhabile, ces mots papillonnants d’Enfants, ces mots porteurs d’Ailleurs, ces mots épuisés, sinon éprouvés par les Maux. Mots souvent inconsidérés, inaudibles, futiles, fugitifs. Des mots de vie. Pourtant.
Passant, promène-toi, au risque de perdre ton temps, sinon ta voie, dans ce dédale résonnant des voix écoutées. « Les paroles s’en vont et les écrits restent ». Modestes. Comme autant d’empreintes, de témoignages de mes rencontres, des petites vies qui me façonnent au quotidien. Mon chemin de vies.
De beaux motsments en souvenir, en partage.