Sur le chemin du collège, je pense aux Grands hommes panthéonisés. À Voltaire notamment. À son combat pour la liberté de penser, de conscience, d’expression. Avec finesse, esprit et intelligence.
Aujourd’hui : le droit au blasphème.
Pardonnez si ce n’est pas politiquement correct, mais je doute que cela soit signe de grand progrès. Pour moi, catéchiste et enseignante, qui tente en permanence d’éduquer mes élèves au Respect (pensé comme devoir et non comme droit) inconditionnel de l’autre, quel qu’il soit, quoi qu’il pense, quoi qu’il croie et quoi qu’il ait fait, je ressens comme un malaise, comme un véritable conflit de valeurs.
Ce matin, il me faudra bien faire attention à chaque mot employé.
Rentrée scolaire,
Lundi 2 novembre 2020