« La désespérance ça peut se vivre en bleu »

C’est beau une ville la nuit, Richard Bohringer, 1988, Folio

« Un livre vrai. Vous me direz ce que vous en avez pensé…

Ce n’est pas de la grande littérature… »,

disiez-vous. Je ne sais pas ce que vous entendez par « grande » littérature, mais moi, malgré mes années d’études et de lectures ès littérature, je ne sais plus trop aujourd’hui ce qu’est la « grande » littérature. J’ai beaucoup de mal quand on juge un livre « bon, mauvais, petit ou grand » en soi, faisant ainsi de notre jugement un absolu, plus ou moins catégorique. Pareil pour une musique, une peinture, un film, une pièce de théâtre, toute création artistique. Notre jugement est tellement conditionné, subjectif, personnel…

Et, le plus souvent, nous n’aimons pas… parce que nous ne comprenons pas. Il y a des oeuvres qui me touchent, me parlent, et il y a les autres, que je comprends moins, ou pas du tout, dont je n’ai pas le mode d’emploi. Il n’en demeure pas moins que j’ai toujours beaucoup, beaucoup de mal avec les critiques négatives, péremptoires, assassines : on met tellement de soi dans une création, quelle qu’elle soit… que rien que la démarche, chez moi, force le respect. Le courage de s’exposer ; le courage d’un travail souvent ingrat, pas toujours reconnu ou plublié ; le courage d’une forme de renoncement, de ténacité – créer requiert tellement de temps, tellement de soi.

Et de rebondir sur ma dernière affirmation : « le courage de s’exposer ». Des premières pages, je n’y voyais, au début, que culot, sinon provocation. Non : du cran ! Bohringer se livre tel qu’il est. Il y va à fond, du fond de ses trippes, du fond de son slip, de ses états d’âme, de coeur et de corps. Il se met à nu ; il se met à poil. C’est toute la première partie, quand il évoque sa Chienne de vie, quand il vaut moins que son Coin-coin de cabot ; quand il a le regard, la truffe, la queue plus bas que ce canidé, plus bas que le caniveau. Cela fait si mal d’en être là. C’est si profondément douloureux. Ces lignes m’ont rappelé l’un des livres que je vous avais prêtés: Le jour où Nina Simone s’est arrêtée de chanter. En masculin. Même rapport au corps désaimé. Aussi cru, violent. Mais la résurrection en plus. Les phrases marquent, basculent, bousculent la syntaxe. Peut-on l’aimer ? Ecume de l’ivresse, hauts le coeur de la drogue. Les mots paraissent si crades parfois. Nauséabonds. Le corps s’offre tel qu’il se ressent : laid, moche, non désirable, non désiré, « vilain », écrit Bohringer. Lui, « il est de la tribu des balafrés. Et vous l’avez laissé. Il est de la tribu des affamés. Tyran de tendresse, déambulant d’un amour refusé ». Mais ce n’est pas tant lui qui est « vilain », que le regard de l’autre qui est vil…

Pardonnez ma référence, mais c’est une parole de Soeur Chantal qui me vient en tête, là : « On s’offre tel que l’on est ». Avoir l’humilité et le courage de se dire, de s’écrire, de s’offrir (/souffrir) tel que l’on est, tel que la nature nous a fait naître, dans toutes nos imperfections, qui sont souvent bien plus réelles, belles parce que singulières, que nos soit-disant perfections. Tout en sachant que « cette vie à la gueule de chien » (le recueil se termine comme il a commencé, par le même animal totem) sera lu par sa famille, ses amis, ses enfants peut-être, aujourd’hui ou demain.

Par delà ses casquettes d’acteur, d’écrivain, de père, Bohringer descend jusqu’au fond de lui-même pour se livrer homme, tel qu’il est : « Viens voir les tout câlins les pas héros / Ceux qui n’ont peut-être rien compris ». Sans concession. Sans détour, sans fard. Brutalement. Si authentiquement qu’il en devient beau. Beau de sa vérité, de sa sincérité, de sa singularité, de son humanité. De cette grandeur que seul le souffle des mots, quand le regard de l’autre fait défaut, peut parfois accorder.

De son corps, outre l’évocation de ses lourdes et maladroites « paluches », j’ai surtout aimé son regard.

Le regard. Pont, trait d’union mi-physique mi-spirituel avec les autres, avec le monde – « J’ai vu le regard du ciel. J’ai parlé avec ce regard ». Miroir du coeur. Miroir de l’âme. L’envers du décorps. Quand le corps ne bande plus, le regard reste tendu. Quand son corps reste à terre, couché, ne bouge plus, son regard s’élève toujours, avide et rebelle. Petite lueur qui, même dans la nuit, n’a jamais tari, ne l’a jamais trahi. Il a le coeur bien plus amarré à la vie que le corps. Outre l’éternité, outre l’immensité, son regard pluridimensionnel n’est jamais assez grand pour circonscrire tout le vaste monde : « La vie je la gagnerai toujours d’une courte tête. Je pourrai jamais me reposer. Jamais m’arrêter. Alors je la berce. Elle est ma glaise. Ma sculpture inachevée« . Le regard se fait voyageur « éperdu, mais pas perdu » : « Voyageur immobile à l’imagination fertile (…). Dans les villes mortes. Les jeunes gens agonisent. Trop grave pour moi Venise. Et préfère les ventres ouverts à des dentelles portées par les vents du désert. / En fait, j’ai jamais pu vivre la vie en place. Un formidable don d’observation pouvait laisser espérer à un plus grand talent, à une plus grande verticalité. Mais je fais dans le sanguin ! L’affectif ! A la fois, je touche les anges sans pouvoir vraiment l’exprimer, et m’abandonne à des clichés. Je suis superficiel profondément. Ou peut-être profondément superficiel. Il suffit de la couleur du matin. / Toujours vivre dans une cale au milieu d’un trésor inventé . De l’Inde du Sud au Grand Nord emmitouflé. Des tavernes exaltantes de destins brisés, de petit matin immortel où l’éthylisme rend prince indompté. Tout n’est qu’invention. Oui je crois en moi. A de rares instants je pense même qu’il est bien que j’existe. Et puis parfois je trouve cela d’une banalité effrayante. En fait, aucune importance. Vite respirer. Encore et encore. Me broyer les poumons de l’oxyde de vie. Me vautrer des deux côtés, me ritueler d’huile odorante, me refaire la peau à coups de nouvelle vie. Ne rien savoir et tout humer. Je n’ai envie que d’entendre mon coeur battre. / C’est le bleu du bleu qui vient dans ma vie ».

Aussi son blues déborde-t-il d’amour… D’amour pour sa blonde, pour sa brune, pour ses potes, pour la vie.

Sauf pour lui-même.

D’ailleurs, si j’ai bonne mémoire (ma lecture est vieille d’un mois), sans vouloir enjoliver le personnage, ni haine ni rancoeur sous ses mots envers celles qui l’ont abandoné, sauf sous quelques coups d’ivresse, et encore, envers sa grand-mère. A peine si l’amer tue(me). Contre lui, qui se voit et se ressent si lourd, « genre placard ». Résigné. Soumis comme un clebard. Tellement blessé. « J’étais pas si incontournable ». « Je suis épave. Bois pourri. Je suis l’ombre d’une caverne. Comme un chien perdu. Le vent m’apporte de fausses odeurs. Je suis une larme. Une mère éventrée, un père rouge-gorge ». Nostalgie mélancolique qui le fait « vivre dans du décolorant ». Belle image pour de la déprime. Bohringer s’est « inventé au creux des villes » comme il s’est écrit au creux de la vague.

Comme la mousse du verre, de la nappe, de la table, ce bouquin dégouline d’un amour qui s’écrit, mais qui ne sait pas encore comment se vivre. « J’avais pas le mode d’emploi ». Pas exigeant pour deux sous, Bohringer, simplement généreux et grand. Amour de sa grand-mère (j’adore l’anecdote du pull-over vert) ; pour sa fille : « La môme regarde son tas et me balance un sourire d’Indien. / Un sourire millénaire. Un sourire qui vient de si loin, qu’une seconde je décroche de la terre. Je quitte le sol. / Avec les yeux qui font des myosotis brisés. Je rentre dans la prunelle et le paysage n’est qu’amour. Comme une clarté soudaine. Comme sur les photos quand l’Indien te pardonne ta misère de pauvre Blanc. De pauvre Blanc qui ne sait rien. Qui ne sait rien du vent et de ses odeurs. Qui ne sait rien des chevaux fous et de leurs mystérieuses colères. Qui ne sait rien des femmes et de leurs mystérieux silences ».

Amour des femmes. Mais là, curieusement, je n’ai corné aucune page. Amours qui se vivent, se disent, s’écrivent difficilement. Pudeur, ombre ou silence ? Incompréhension, interrogations ou insatisfaction ? Maladresses maladroites. Des ébats, au final, stériles, qui fleurissent rarement en bleu, de ciel ou d’encre. Des corps à corps où la jouissance semble rarement vécue comme une embardée céleste. Sans prolongation. De la fin, je reste sur ma faim. De sa Blonde enfin trouvée il ne dit mot. Pudeur, ombre et silence.

Amour d’ses potes, et là mon coeur chavire. Quelle force d’évocation dans l’hommage rendu à ses « frères de vie ». Morts ou vivants, passés, présents, futurs, ils sont toujours là, de cette fidélité d’âme et de coeur. Ils prennent vie sous ses mots ; on a envie d’être là, de partager un verre avec eux dans quelque bar, leur humble et joyeuse humanité pour seule richesse, en pot commun. Plus que des amis, des frères de conneries, des frères d’â(r)me, des frères de vie ! Cette fraternité fidèle vécue à la vie à la mort touche et rend l’amitié plus enviable, sinon viable, sur le long terme, que l’amour. A se demander si, au final, on ne s’est pas trompé de mot. Je le sens tellement plus « amoureux » de ses amis. Tellement plus fine fleur, romantique et poétique. Transporté. Fusionnel. Quelque chose d’absolu, d’entier et d’éternel qui semble alors pouvoir se vivre : « Ah Paulo. C’est ma grâce. Ma châtaigne. C’est comme si c’était l’ensemble de mes potes. Un bout de chacun. Avec tous les coeurs à la fois. C’est ma seule famille. C’est l’endroit où je suis. Ce que je suis. C’est peut-être bien éperdu mais pas perdu ». L’endroit où je suis… Eperdu mais pas perdu…

Ou de Michel, son pote dealer : « mon vendeur, mon frère, mon assassin perdu (…) Marchand de mort ! De mort veule qui rampe, dévore et broie l’esprit. Finie l’étoile polaire qui scintille au milieu du front. La grande Etoile polaire qui rassure les grands ours blancs perdus sur une banquise qui dérive loin de la galette chaude de l’esquimau. J’ai vu mourir mes petits potes avec qui je riais jusqu’au fond des yeux. Mes petits potes charmants, je me souviens du temps bleu où je me noyais dans leurs yeux, où tout était rien. Etait mensonge comme dans un songe. / Mais tu vois Michel, le temps a passé sur la douleur. Rien ne reste ni l’amer ni l’aigreur ». Me noyais dans leurs yeux, où tout était rien

Ou de Roland, son pote acteur (et là, pardonnez la longueur, une nouvelle fois, de la citation, mais je goûte et me régale de ces mots, de cette vision en technicolore) : « C’est un beau souvenir. On a fraternisé. Fraternisé pour la vie (…) J’ai passé des nuits de ma vie avec lui et sa vie. Des nuits d’agonies et de renaissances. Des nuits fleurs bleues avec du néon partout. Des éclatements en mille parcelles multicolores de nos colères. Nous nous sommes aimés debout, en brassant l’espace. Je l’aime celui-là et les autres. Les inconnus, les fous d’amour. Avec le mal humain qui les ronge. Chiens galeux ! Chiens jaunes de nos errances ! Témoins humains de nos errances. J’aime l’errance ! Je m’engloutis d’errance ! J’aime les êtres d’errance (…). / Tu pries comme un brûlot. Tu chéris la vie et la mort au même instant. Tu veux t’engloutir dans les bras de la terre. Mais il faut être humble et victorieux. Alors le courage, à petits pas de rage, vient se blottir au creux du ventre. Et brusquement t’enchaînes, tu déploies. T’envoies la bannière du mystère recouvrir le public. T’entends le coeur qui accélère. Tu te repais affamé. Avec Roland c’était comme ça. Dans les bars, après, nous inventions notre fatigue avec la chanteuse de blues qui chantait peut-être pas le blues. Nous avions les mêmes plaies. La même volonté de bonheur et de beauté. / Tu veux faire l’acteur. Vas-y, Paulo, vas-y. C’est bien. Très bien. Alors faut être joueur. Flambeur ! J’ai couru vers le chagrin comme d’autres courent vers le bonheur. Je suis sûr d’aimer les gens qui ne m’aiment pas. Qui rejettent le diable touché par la grâce. Tu me trouves vaniteux ? Bien bon ! Je ne suis pas petit quand je ne suis pas beau. Pas beau l’humain ! Crottes de chien! Je suis un très vilain capable de comprendre tous les vilains ! / Regarder la fin du monde. Tout le temps (…). Moi, quand j’y arrive, c’est comme si j’atteignais l’éternité. C’est peut-être de là que me vient ce sentiment d’urgence. Cette aptitude aux choses simples. (…)/ Il y a des jours où on a joué à s’aimer moins, d’autres à s’aimer follement, alors que ce n’était pas le vrai jour de l’amour. Mais on était comme des braises ensemble, comme des fous de toujours ». Des braises…Des fous de toujours.

Amour de la vie, enfin. Comme avec sa fille, comme avec ses potes, il a une façon bien particulière d’entrer en relation avec la nature, avec la ville, avec la vie. D’entrer en fusion, devrais-je dire. Relation quasi mystique. Et le quasi est certainement de trop. Profondément reliegieux, au sens noble et étymologique du terme, et au risque de vous déplaire – mais c’est lui qui le dit : Je vous salue Richard plein de « grâces » !

Si ses paluches paraissent caresser maladroitement les femmes, embrasser trop étroitement ce paysage, c’est qu’il a le regard bien trop haut, le coeur bien trop vaste et les sens bien trop fins. Se vibrer, « se palpiter », se papiller. Les verbes pronominaux qu’il crée manifestent bien cette interconnexion avec l’autre. Ouverture et hypersensibilité qui lui permettent d’absorber le monde, sinon de s’absorber en lui via l’imaginaire éthylique ou poétique ,

ou via l’am-our, ce mystérieux trait d’union entre soi et l’autre, entre soi et le monde, qu’il vit à l’instinct, inné, sans avoir besoin de mode d’emploi, contrairement à ce qu’il croit : « Envie de voir les vieux amis. Voir les yeux et l’amour. Laisser la nuit se passer autour de la table chaude, avec la lumière, faire la couleur du plus tendre des miels. Rire à notre passé avec quelques immobilités, pénétrer la pupille de l’ami, et puis revenir de l’autre côté. Instants légers où les hommes se palpitent entièrement comme s’ils n’étaient que papilles gourmandes, affamés. Ivresse du son de la voix. Vaincre l’anonymat. Etre sûr de rester à jamais dans le coeur de l’autre. Savoir enfin, qu’on ne l’a jamais quitté ». Bon sang qu’ c’est bien, qu’ c’est beau, qu’ c’est bon ! « Je vivais les arbres et les imperceptibles palpitations de la nature. Comme si je faisais partie d’elle, de ce végétal dont il m’arrivait de voir les yeux au hasard de crise d’éthylisme » ; « Je buvais dans la vie. Pour être intelligent, fulgurant. Mais je marquais des points à l’instinct. Je travaillais à l’instinct, à ses signes, à ses codes, à sa multitude ». Toute l’intelligence de la Vie, de celle qui ne s’apprend pas dans les livres…

Et de ce bonheur encore qui ne peut se vivre, se saisir, se croquer que dans l’instant : « Vas-y. Tu verras le bonheur, c’est un tout petit truc de rien du tout qui fout le camp dès que tu as le dos tourné. Mais ça vaut le coup. T’oublie pas. Premier levé, dernier couché. Sans ça, il n’y a pas de raison ! (…) Je crois savoir pourquoi les poètes sont malheureux. Parce qu’ils sont du signe de l’invisible. Que leur façon d’aimer est mystérieuse et souvent sans gloire » ; « Dimanche en décembre. Dans la plaine des bois. Des bois des villes. L’écorce des arbres comme la peau des vieux éléphants qui dansent dans le froid souvenir. Du froid qui retient, qui ramène le passé (…) Square d’hiver où les regards sont bleu passé. Solitaire. Les yeux des femmes sont perdus dans la fourrure. / Leurs pieds foulent l’été mort avec des bruits de mer. Beaux moments pour les chasseurs d’instants. Le dimanche je vais chasser. Croiser mes frères et mes soeurs. Dimanche d’hiver. Un bien sec. Un bien froid. Un à te foutre le nez à l’envers. Je chasse le bonheur. La position des corps penchés l’un vers l’autre comme une prière. » A l’instinct, il chasse des instants comme le peintre croque des images, avec son clavier pour chevalet et les mots pour couleurs.

Comme d’autres sont boulimiques, chez lui, c’est l’ivresse : « Moi je voulais devenir ivrogne. J’avais les dons, une envie de me perdre sans fin et de mourir sans avoir connu le grand amour. Ou de mourir de trop l’avoir connu » ; ivre d’Amour, ivre de Fraternité, ivre d’Humanité, ivre de Vie « Je vivais tout. J’avalais tout. Je mettais de côté pour plus tard (…) Je ne venais pas pour conquérir. Je venais pour voir. Et emmener ma brassée d’odeurs au pied de mon clavier (…). Tous ces mecs qui venaient de nulle part. On ne se parlait pas beaucoup mais on était frères. D’espérance. D’une espérance désespérée » ; « La hargne de tout retenir. De faire éclater le point à l’horizon. Mémoire. Où des pans d’ombre deviennent flamboyants »…………………………………………………………………………………….

« Vie je veux plonger encore en toi.

Je veux m’embraser d’innocence et de matins qui divaguent »

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« De l’autre côté de la mer. Je vivais mille vies. Mille vies plus belles, mille vies plus sourdes. Comme si j’avais eu une nichée de moineaux au creux de la poitrine. Je palpitais à l’infini. J’ai écrit chaque jour. Chaque nuit. Avec acharnement. Avec trois ou quatre c au mot locomotive comme si j’avais voulu dans le même mot rajouter les wagons »… Oui, ne cesser de rajouter des C au mot locomotive pour que ce beau voyage qu’est notre Vie ne finisse…

(Correspondance, lundi 7 novembre 2011)

A propos Delphine Dhombres

Née en 1975. Oblate bénédictine, bénévole d'accompagnement Petits Frères des Pauvres à la prison de Fresnes, catéchiste, coordinatrice du Dialogue interreligieux (paroisse Saint-François de Sales, Paris XVII) & professeur de Lettres modernes en banlieue parisienne (92).
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